Les résultats de l'étude "État des lieux des enjeux et des risques de la réduction du temps de travail" ont été présentés aujourd'hui par les chercheurs du Luxembourg Institute of Socio-Economic Research (LISER), ceci en présence du ministre du Travail, de l'Emploi et de l'Économie sociale et solidaire, Georges Engel.
L'étude, que le ministère a lancée suite à un débat à la Chambre des députés, a été réalisée par le LISER et l'Université du Luxembourg. Elle représente une analyse scientifique qui examine entre autres la situation dans les pays voisins du Luxembourg. Force est de constater qu'avec 1.701 heures de travail en moyenne par an, les salariés luxembourgeois travaillent beaucoup plus que leurs collègues allemands, français et belges. Il ressort également de l'étude que presque 2 salariés sur 3 désirent travailler moins.
Les répercussions d'une éventuelle réduction du temps de travail sur le marché du travail, les entreprises, le bien-être et la santé ainsi que l'équilibre entre vie professionnelle et vie privée ont aussi bien été analysées que les différentes pistes de financement d'une éventuelle réduction du temps de travail. Les répercussions sur l'attractivité du Luxembourg en tant que lieu de travail à long terme ont également fait l'objet de cette analyse.
En guise de conclusion, le ministre Georges Engel a souligné que l'étude présentée aujourd'hui devrait servir de base pour des discussions futures. Georges Engel a conclu que la question du temps de travail avec tous ces effets est une question de politique sociale et sociétale. Il a encore une fois souligné l'importance du dialogue social et il a exprimé son souhait que tous les partenaires potentiellement concernés analyseront en détail les conclusions de l'étude et que les différents points de vue pourraient être considérés dans la discussion.